Plume me fait rire avec
Faits d'hiver.
Et chaque fois que je me prépare à partir vers un lieu de chaud et de sable, c'est Robert Charlebois qui me chante
Demain l'hiver.
Finalement, c'est Gilles Vigneault avec
Mon Pays, qui me console de vivre sous une latitude qui m'oblige à m'emmitouffler une bonne partie de l'année comme.... en conserve jusqu'au printemps.
C'est ce que je fredonnais hier en pelletant mon balcon.
Comme me le faisait remarquer Olivier, quand on parle de la neige, de la belle neige, on pense toujours aux bonhommes de neige, aux combats de balles de neige, mais rarement à la sloche qui r'vole sur les manteaux et qui trempe les bottes.
Je ne fais pas exception. Mon appareil photo n'a jamais crû bon de saisir l'aspect sombre de l'hiver à Montréal. En voici donc quelques clichés romantiques.
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| Stella au balcon |
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| parc du bois de Liesse en février |
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| Parc du bois de Liesse en février |
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| Olive au Parc de la Visitation |
Irrésistible, surprenant et mystérieux, habité en permanence par 
de nombreux félins urbains qui d'après la rumeur appartiennent à des maîtres qui n'ont pas le droit de les garder dans leur appartement et qui régulièrement viennent leur porter à 
"... et dieu créa le chat, puis, l'homme, pour le servir". Dans cette ville grandiose et anarchique, l'oasis magnifique du jardin Botanique dans le quartier de Palermo, est la République des Chats. 
i discutent en buvant leur cortado au café du coin. Je reconnais leur accent si particulier si chuintant, si chuchotant, si chantonnant: des mots castillans dans une mélodie italienne. Et Piazzola qui n'est jamais très loin... la trame sonore de mes souvenirs.
